Les Instituts de recherche sur la santé du Canada (IRSC) résonnent à l'envers dans leurs recommandations à la ministre de la Santé, l'honorable Leona Aglukkaq.
Le Dr Beaudet explique « Nous ne disposons pas de données scientifiques suffisantes pour démontrer l'innocuité et l'efficacité de la procédure, ni l'existence d'un lien entre l'obstruction veineuse et la SP. »
Pourtant, il apparaît évident que la façon la plus simple de déterminer le lien entre l'IVCC et la SP est de procéder au diagnostique de l'IVCC sur les patients et de faire l'angioplastie s'ils sont bloqués, compiler les données dans une base de données nationale et en faire le suivi. Dans moins d'un an, ils sauront à quoi s'en tenir.Je comprend qu'on parle de fonds public mais le diagnostique et l'intervention ne sont pas des pratiques extrêmement coûteuses. On parle de moins de $ 5 000, c'est –à-dire 3 mois de médications. Ces derniers sont extrêmement coûteux pour notre gouvernement mais certainement très rentables pour d'autres. Juste pour mes injections, on parle de 18 000 $ par année. Nous sommes près de 80 000 canadiens atteints de SP, faites le calcul.
De plus, ils n'y a pas d'essais clinique à faire sur l'aspect sécuritaire de l'angioplastie sur une veine, ce type d'intervention se pratique au Canada depuis 1979 pour d'autres problèmes de santé que la SP. Il est possible de passer des tests de dépistage d'IVCC dans une clinique privée mais pas si on a la SP, le Collège des médecins l'interdit.
Comment se fait-il que lorsqu'on a la SP, on ne peut pas avoir le dépistage ni l'angioplastie ? L'argument de l'IRSC est qu'ils n'ont pas encore déterminé de lien entre l'IVCC et la SP. Je comprend que notre système de santé est déjà engorgé et que de pratiquer des interventions dont l'efficience n'a pas encore été démontrée rebute l'IRSC., cependant, pourquoi est-ce impossible de le faire dans une clinique privée ? Si c'est moi qui paie qui est-ce que ça dérange ? Ne sommes nous pas dans un pays libre ? Le président du Collège des médecin prétexte qu'ils veulent éviter aux gens de dépenser pour un traitement qui n'a pas fait ses preuves dans un protocole de recherche à l'aveugle. Je pense qu'il s'agit là d'une attitude très paternaliste, c'est moi qui travaille pour gagner mon argent et je suis libre d'en faire ce que je veux. Si nous pouvions au moins avoir l'intervention dans une clinique privée cela éviterait aux personnes atteintes de se rendre à l'étranger, une base de données centrale pourrait recueillir le suivi des patients qui ont subi l'intervention et ainsi contribuer à la recherche pour déterminer le lien et ce très rapidement.